BETH DITTO

Un essai en solo plutôt réussi.

MISSILL

Interview : Missill lâche sa bombe
Concert : 25 Mai @ La gaité Lyrique

LIVE REPORT : SOIRÉE PARIS JEUNES TALENTS

Flashback.

Alors que les étoiles chutent

As The Stars Fall - Redux.

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dimanche 17 avril 2011

Boogers @ Sentier des Halles - 12 Décembre 2010

[CLIP] My Secret Friend - IAMX Feat. Imogen Heap



My Secret Friend est une chanson extraite de l'album « Kingdom of the welcome Addiction » d'IAMX, le projet solo de Chris Corner. Ex leader du groupe de Trip-hop, Sneaker Pimps (Amen), Chris Corner s'associe avec la belle Imogen Heap le temps d'une chanson et d'un clip. Androgyne, ambigu et extravagant, Chris affirme qu'« IAMX est très différent de sa réalité, de sa réelle personnalité et sa musique est une sorte « d'acte » (Source wikipedia). Une musique différente de sa réalité, on le voit et on le comprend à travers ce clip qu'il a lui-même réalisé. Un clip où les rôles sont inversés, et où les personnages se travestissent. Un univers inquiétant, sombre, et ambivalent.




jeudi 31 mars 2011

[Interview] Missill : kawaii wonder super woman

Après un premier essai avec ”Targets” en 2006, Missill nous livre un monde dans lequel elle a grandi : jeux vidéos, comics, manga et culture japonaise. C'est un résumé qui colle à l'univers de ”Kawaii”, son second opus. Entrevue avec Missill une super-héroïne aux multiples pouvoirs.

D'où vient le pseudo Missil ?

Ça vient de mon nom de graffiti. En fait, quand les gens me voient jouer, ils comprennent pourquoi je m'appelle Missill.

Et comment es-tu passée du graff' à ce que tu fais maintenant ?

Le graffiti, ça date un peu. Ça fait longtemps que je n'en ai pas fait. Je viens du hip hop à la base. Le DJing et le graff' font partie du hip hop. Et comme j'étais passionnée par le hip hop à ce moment là, c'était logique pour moi de faire DJ.

jeudi 17 février 2011

Beth Ditto, le premier EP : "De Construction"


Ça y est, c’est fait. Beth Ditto se lance en solo. La chanteuse charismatique de Gossip vient de sortir un EP de quatre titres intitulé « De construction ». Uniquement disponible en digital, cet opus marque la volonté, dans un sens, de dissocier ce nom (Beth Ditto) de Gossip. Les fans du groupe originaire de Portland (États-Unis) seront probablement déroutés par ce virage à 180° qui allie des sonorités techno, pop, electro et dance. 




Pour la production de cet EP, la chanteuse aux formes généreuses a fait appel à de vieux amis : le duo anglais Simian Mobile Disco. Ils avaient déjà collaboré en 2009 sur le titre « Cruel Intention » extrait de l’album « Temporary Pleasure » de ces derniers. 

En bref, « De construction » sonne très 80’s/90’s. Étonnamment, la voix de Beth Ditto colle fonctionne à merveille sur les synthés qui résonnent sur l’ensemble des morceaux. C’est un peu cheap, mais c’est sympa. 

Rien à voir donc avec les albums de Gossip et encore moins ceux de leur début (That’s what I Heard, Movement...). 
« Open heart surgery » et « I wrote the book » sont sans doute destinés à remuer les dancefloors et les clubs un peu hype ou dans le cas contraire, ils offrent la possibilité de jouir d’excellents remixes dans le futur. 

On attend.
Les deux autres titres, « Goodnight good morning » et « Do you need someone » ralentissent la cadence en proposant des rythmes beaucoup plus posés et pop. C’est un tout qui s’assemblent convenablement. Reste à savoir, si un album verra le jour et s’il tiendra la route. Un EP c’est bien, un album, des réserves sont de mises. « Wait and see » comme ils disent. 



[Live Report] PARIS JEUNES TALENTS - Lisa Portelli + Ben Mazué + Namasté + Twin Twin - Réservoir // 01/02

Mardi 1er février avait lieu la soirée Paris Jeunes Talents organisée par la mairie de Paris en association avec Nova et Le Réservoir pour présenter les lauréats de l’édition 2010 : Lisa Portelli, Namasté, Twin Twin et en guest Ben Mazué (lauréat 2008). Pour faire bref, le prix Paris Jeunes Talents attribue une bourse aux jeunes talents en développement. Et le talent était au rendez-vous en nous livrant des artistes de qualité présageant un immense potentiel comme Moriarty, il y a quelques années. Retour sur cette soirée riche en promesses. 
Il est près de 20h quand je pénètre enfin dans la salle du Réservoir, précédée de peu par Cécile Corbel (lauréate 2006) qui a d’ailleurs réalisé dernièrement la bande originale d’Arrietty de Hiromasa Yonebayashi.

Lisa Portelli
L’ambiance est feutrée, les lumières sont tamisées ce qui rend l’endroit plus cosy et intimiste. Les gens se sont divisés en trois catégories, ceux assis dans le coin VIP, ceux agglutinés au bar et enfin ceux qui errent de ça et là en attendant le début des concerts tandis qu’un brouhaha masque la musique distillée à travers les enceintes de la salle.

Il aura suffit d’un gros quart d’heure pour que la soirée commence enfin. Mélanie Bauer la célèbre animatrice de Nova prend place sur la scène en compagnie de Mary de Vivo (directrice du Réservoir) et Bruno Julliard (adjoint au maire de Paris, chargé de la jeunesse) pour présenter le but de cette soirée et de ce prix.

L’entrée en matière se fait avec Ben Mazué assisté de son guitariste. Un clin d’œil au talent récompensé hier. Pas de superflu, deux guitares, une pédale et le tour est joué. On comprend tout de suite son univers et ses influences de « L’homme modeste » en passant par « Confession d’un rap addict » où il imite le phrasé de ses idoles. Et c’est sur cette chanson que son set se clôt.

Nasmaté
Le climat se réchauffe. Les sifflements, les cris et les applaudissements fusent. Il quitte ensuite la scène pour s'asseoir aux côtés de Mélanie Bauer pour une interview en nous faisant patienter entre les changements de plateau.

Puis les cinq membres de Namasté prennent place sur la scène. Leur prestation énergique et dynamique a su réveiller les derniers dormeurs et chahuteurs du fond de la salle. Ils ont montré avec brio qu’ils n’étaient pas là par hasard en interprétant la plupart des morceaux, si ce n’est tous, de leur premier EP « L’absurde ». Leur présence scénique est indiscutable et les membres de Namasté nous ont révélé qu’ils étaient avant tout un groupe de scène.

La suite se fait avec Lisa Portelli. « Un coup de poing dans un gant de velours » déclarera plus tard Mélanie Bauer. Cela décrit sans l’ombre d’un doute parfaitement la musique et les textes de la jeune chanteuse. Elle alterne entre morceaux calmes et chansons très rock en abhorrant un look rock’n’roll. Pas de doutes, Lisa Portelli mériterait l’appellation « princesse en bottes ».

Twin Twin
Et enfin la soirée se finit par la performance du trio Twin Twin. Un show complètement délirant mêlant humour, rock et électro le tout affublé de look improbables (voir les photos). Ils jouent avec le ridicule, l’exploite et le sublime.

Même si Le Réservoir s’est vidé au fur et à mesure de la soirée, le set des Twin Twin a enchanté la plupart des restants en entonnant leur hymne « Trop krass trop vénèr ».

La soirée Paris Jeunes Talents a réussi son pari. Elle nous a montré de merveilleuses perspectives quant à la richesse de la scène française en proposant des artistes diamétralement opposés mais talentueux.
 

Scène Finale
 Crédit Photos : Laura Aupiais

Laura Aupiais

vendredi 21 janvier 2011

[Actu] Beth Ditto se lance en solo

On connaissait Beth Ditto en tant que chanteuse et leader du groupe originaire de Portland, Gossip. Aujourd'hui elle se lance en solo.

Produit par Simian Mobile Disco un premier EP est désormais disponible en téléchargement sur la plateforme Beatport.Groupe avec lequel elle avait collaboré sur le titre « Cruel Intentions ».

Un EP qui présage peut-être d'un futur album.


Quatre titres en totale opposition avec ce qu'on avait déjà pu entendre dans Gossip.

La critique à venir...

mardi 18 janvier 2011

Alors que les étoiles chutent : As The Stars Fall - Redux

Depuis lundi le deuxième EP « Redux » d'As The Stars Fall est disponible digitalement. EP prometteur, groupe prometteur. A la fois visuelle et ambiante, leur musique fait résonner les émotions et les souvenirs ; les décuplent ou les annihilent. Sur chaque morceau, une image s’impose et une photographie se fige dans l’esprit. C’est grâce à cette attirance pour le cinéma et la photographie qu’ils ont monté ce projet.
Ils sont trois : Steve, Guillaume et Rémi. Leurs premiers pas, ils les font dans le milieu du hip hop français sous le nom de Medeline. Ils ont également travaillé depuis leur début en 2000 avec les principaux noms de cette scène (Booba, Soprano, Rohff, Fonky Family...).


Après un premier EP « Tempus Fugit » sorti en avril de l’année dernière, ils refont surface avec un deuxième opus moins sombre et plus aérien aux influences électro et rock. Ils livrent  notamment à travers cet EP, leur vision du monde. Un monde qu’ils jugent violent et désespéré. 

Une révolte née et cela donne « Redux ». Un judicieux mélange de rébellion, d’espoir (un peu), de renaissance et une once de résignation.

L’EP commence d’ailleurs par une chanson du même nom. « Redux ». Dotée de notes de claviers répétitives et d’une basse très présente, la tension monte peu à peu tout au long du morceau pour finir par éclater dans les trente dernières secondes. Des explosions. Une tension. Une accalmie. C’est un peu ça l’image du morceau. Comme dans un film d’action ou un film de guerre.

A la manière de Wax Tailor (pour ne citer que lui), mais dans une dimension beaucoup plus dramatique, As The Stars Fall ponctue ses musiques par des répliques de films. Dans « Rejected » par exemple, le trio met en musique certainement le moment le plus violent du film « Precious » de Lee Daniels*.

« As far as the eye can see » rappelle peut-être un poème d’Arthur Rimbaud (Le dormeur du val) par sa montée progressive ou un film de Sofia Coppola par les couleurs utilisées à la fois chaleureuses et froides. « As far as the eye can see » pourrait être aussi la réincarnation musicale une photographie de David Lachapelle.

S’en suit « This is hell ». Un titre assez évocateur pour décrire l’ambiance de cette chanson. Puis brusque changement mais salutaire tant « This is hell » faisait naître un sentiment de solitude et de désillusion. « Artificial sun » évoque quant à lui, un vol au dessus des nuages, une lueur d’espoir grâce à des synthés vaporeux. Une chanson qui rappelle l’atmosphère de « Girls » de Death in Vegas. Et « Artificial sun » achève superbement cet EP, laissant présager une agréable suite.

Bien entendu, toutes les références et émotions citées et suscitées au préalable par chacune de ses chansons, sont purement subjectives. Et c’est peut-être ça la force de « Redux », de laisser à chacun l’opportunité de faire sa propre interprétation et de divaguer sans véritable but.

* Inspiré lui-même du livre « Push » de Sapphire qui raconte sa propre histoire. Avec ses mots, son illettrisme et un style maladroit, elle décrit les abus sexuels de son père, des deux enfants qui en sont issus, du rejet de sa mère, et de la volonté de se reconstruire.


samedi 8 janvier 2011

A lire dans la presse ce mois-ci

Revue de Presse n°1






Noise #1 : L'interview de Warpaint à l'occasion de la sortie en France de leur premier album "The Fool". Du surréalisme, à la collaboration avec John Fusciante (ex-guitariste des Red Hot) en passant par la scène de la L.A.

Modzik #18 : Au moins pour la compil' avec Cocosuma, Zola Jesus, Tame Impala, Kanye West, No Age...Sinon pour l'interview de Blonde Redhead.

 
Vox Pop #17 : Pour la galerie de portraits des producteurs les plus barrés, Phil Spector, Martin Hannett, David Sitek, Mark Ronson...

Technikart #148 : Pour leur classement des 100 personnalités qui ont fait l'année 2010. Du lourd, de l'inattendu et du WTF. Ainsi que leur page geek : « Les jeux vidéos sont-ils hype ? »


Causette #12 : Pour leur portfolio « Au pays des Mormons Polygame ». Pour le côté féministe mais pas radical. 




Geek le mag : Pour leur hors série Technologeek. Et pour leur Une sur Guillermo Del Toro dans le dernier numéro S02E06.