Plus connus sous le nom de We are terrorists, ces quatre garçons nous reviennent avec un premier album « Wonder » (Boxon Records) et un nouveau nom : WAT.
Ils nous avaient habitués à des sons électro-trash bien puissants avec leur nombreux EP (Don't panic, Don't panic remixes, UU80, Try before die).
Ils nous avaient habitués à des sons électro-trash bien puissants avec leur nombreux EP (Don't panic, Don't panic remixes, UU80, Try before die).
Virage brutal pour cet opus qui nous témoigne leurs influences très variées quelque part entre le hip hop, le rock, la pop, l'électro et la new wave.
Dans leur biographie, il est écrit qu'ils utilisent « les claviers comme des guitares ». C'est le cas du morceau qui ouvre l'album : « Digital Hero » (sans doute une référence au célèbre jeu vidéo).
Bien. Ça c'est fait. On va passer maintenant aux chansons vraiment intéressantes et qu'il faut avoir dans son lecteur MP3.
Nul doute que les chants rapés de « Kill Kill » feront bouger les dancefloors avec ce titre très radiophonique et tout ce que cela implique : sans concessions, efficace, varié et rythmé comme il faut. « Odyssée » quant à lui, est instrumental et les WAT nous laisse admirer leur « prod » bien léchées. Avec « Breath with me », les quatre parisiens explorent leur côté rock.
Un morceau qui dans sa structure et dans ses mélodies peut faire penser à Pollux From Rio. Autre titre à avoir dans son lecteur MP3 : « Hot dog story ». Un des mieux réussi de cet album. Sur celui-ci, WAT navigue dans les années 80. Il y a ce son de batterie un peu « cheap » si particulier et si cher aux musiques créées à cette époque. On imagine sans mal « Hot dog story » servir de générique pour « Deux flics à Miami » ou « Le flic de Beverly Hills » par exemple.
« Wonder » se termine par une chanson du même nom, au rythme lancinant et mélancolique. Le morceau s’élève petit à petit avec une dimension aérienne grâce aux notes de clavier répétitives et légères.
Le reste de l'album sombre dans le déjà-vu et la facilité sans aucune saveur et sans vraiment s'assumer jusqu'au bout. C'est bien dommage. « Wonder » marque cependant l'éventuel potentiel des WAT dans ces types de sonorités.
Laura Aupiais
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